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FINAL
FANTASY I
Vendu séparément
ou avec le pack spécial mentionné ci-dessus, Final Fantasy - premier
du nom - n'est pas une nouveauté. En effet, il s'agit de la
conversion du titre sorti en 1987 sur Famicom (Nintendo en France). Évidemment
les graphismes ont été améliorés (voir photo ci-dessous) ainsi que
la bande son. Heureusement car à part ça c'est strictement la même
chose. Je connaissais ce titre sur Famicom pour y avoir joué grâce
aux émulateurs et je n'ai pas été dépaysé, le scénario est
strictement identique.
 
Vous débutez
votre aventure devant un château avec quatre guerriers (comment sont
ils arrivés là ? Mystère !). Vous avez quand même la possibilité
de leur donner un nom (4 lettres, pas plus) et de changer de persos si
vous ne les trouver pas terrible. Vous entrez dans le château et le
roi vous demande un service : ramenez sa fille (tiens, c'est original
ça comme scénario). Vous partez donc dans la cambrousse friter de
l'adversaire. Comme d'habitude chez Square, les ennemis sont
invisibles et la fréquence des combats est assez soutenue. Remarque,
tant mieux pour l'expérience car elle s'avère nécessaire pour les
boss.

Les combats
sont vus de profil et s'effectue au tour par tour. La magie ne se
trouve pas mais s'achète dans un village, tout comme les armes,
armures et boucliers, sans oublier les sempiternelles potions de HP (Heal
Point pour les novices). Le jeu n'est pas très difficile et reste
assez linéaire. Le japonais ne vous rebutera pas du tout.
Curieusement j'accroche complètement (tout comme les 400 000 japonais
qui ont acheté ce jeu, vous me direz), même si c'est assez basique
et "old school", on reste pour augmenter son niveau d'expérience
et pour voir la suite, même si on s'en doute. J'en suis actuellement
à 27 heures de jeu et je regrette déjà le moment où le jeu va se
terminer. Certains vont dire que c'est déjà beaucoup 27 heures, mais
il faut avouer que je finasse, je me promène, je gagne des level,
bref je suis sous le charme. A l'heure de la 3D à outrance et des
millions de polygones par seconde, ça fait du bien de rejouer à un
vrai jeu. Avec WonderSwan, ils remontent dans mon estime. Bon ils ne
sont pas encore au top (ils n'avaient qu'à développer sur Dreamcast)
mais la qualité est de retour, c'est un fait.
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